X. to Y.

Il semble que le message dans lequel vous me questionnez sur Houellebecq ait échappé à la vigilance de notre "mailer", puisque je n'en prends connaissance que par le biais de la réponse qu'y apporte Z...

Bon, je vais être franc. Je ne jalouse pas MH pour son succès ou pour sa réussite financière. En revanche, le personnage, que je ne connais que par ses interviews, me semble particulièrement déplaisant. "Extension du domaine de la lutte" m'est, en son temps, tombé des mains. J'ai trouvé ça pitoyable, racoleur et, pour ce qui me concerne - et cela n'engage que moi -, particulièrement chiant.

Je n'ai pas acheté "Plateforme" mais j'en ai entrepris la lecture, pour voir, au rayon librairie de l'hyper Leclerc où je m'avitaille. Je n'ai rien, a priori, contre le sujet, même s'il est aussi racoleur que celui d'"Extension etc.". En revanche, je suis allergique à "l'écriture" de Michel H. Vous me posez des questions techniques (sur la construction, ci, ça). Je ne saurais ni ne voudrais y répondre, le style étant l'homme. Mais, à vue de nez, et sans vouloir entrer dans des considérations de détail d'ailleurs sans grand intérêt, je trouve ça abominablement mal écrit. A l'image de l'auteur, c'est à dire à la fois chiant, prétentieux et antipathique.

Vous me direz que ça suffit pour faire un succès… De ce point de vue Houellebecq est un bon vendeur. Les putes de la rue Saint Denis aussi. Et, après tout, elles sont plus honnêtes.

Je comprends toutefois que certains aiment ça : en cette matière, comme en tant d'autres, tous les goûts sont dans la nature. Et ce que je viens d'écrire à ce sujet relève de la plus pure subjectivité.

Voilà.

X.